kill the lights
Une éternité que je n'ai pas updaté. Pourtant c'est dingue le nombre de choses qui a pu m'arriver. Entre ce nouveau job de rêve où j'ai envie de tuer tout le monde, mon nouveau régulier qui se révèle être de jour en jour un abruti fini et ma colocataire qui a décidé de me déclarer la guerre parce que, la connasse que je suis (j'invente rien, je cite) a tout ce qu'elle veut mais passe sa vie à geindre tandis que d'autres (genre elle) galère comme une tarée, je savais grave pas où donner de la tête. Alors pour faciliter les choses, je ne suis renfermée sur moi et j'ai fini par exploser. On m'a montré du doigt la pancarte exit après avoir insulté de tous les noms (oui bon d'accord je l'ai peut-être légérement giflé) une petite pouffiasse qui, d'après les bruits de couloirs, auraient tout pour devenir une nouvelle Kate Moss (moi je flanche plutôt vers rien du tout mais comme mon avis n'a aucune importance), j'ai envoyé valdinguer mon mec le jour où il a eu l'idée géniale de se ramener chez moi, valises en main, avec un grand sourire stylé "bon ben on s'installe ensemble" alors que voilà, j'aurai bien voulu être au courant, et j'ai jeté à la tête de ma coloc une préparation cookies pour avoir osé me chercher des noises alors que putain, je faisais rien de mal.
A terme je pense que je vais demander à me faire interner. Une très sage décision qui s'est offert à moi hier soir alors que je regardais Vol au dessus d'un nid de coucous. Et puis c'est pas comme si je connaissais pas. Une vieille habituée sauf que je m'étais barrée avant qu'on commence les réunions en rond, celles où on te demande quel est ton nom et ta position favorite. Quelque part je regrette pas, parce que c'est là-bas que j'ai rencontré mon inséparable. Ensemble, on avait même réussi à dompter quelques trucs qui nous pourrissaient bien l'existence à l'époque.
Je crois que j'ai besoin d'elle, là, tout de suite.
* FRIDA HYVONEN I DRIVE MY FRIENDS